Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Je ne serai jamais une belle fille au volant d'une belle voiture

3 août 2010

Epilogue

Comment vous dire? Comment vous l'expliquer? Comment savoir si je ne vais pas me tromper? Après un mois et demi d'absence, de silence, reviendrais-je pour vous annoncer que Vroumvroum s'arrête ici?

Quand on remonte aux origines de ce blog, on se souvient qu'il est celui d'une célibataire un peu désespérée, une piétonne convaincue, une navetteuse heureuse qui prônait haut et fort la vie en rose. Isolée dans une bulle gonflée de rêves, j'évitais de me frotter au monde de peur de la voir éclater. Et malgré que je fus bien entourée, je me sentais seule comme la dernière saucisse zwan de l'apéro : celle que personne n'ose prendre. Alors, après une prière déchirante adressée au Bon Dieu pour que - non di dju! - il envoie enfin un type bien sur mon chemin, j'ai attendu... Pas très longtemps, finalement ; car quelques articles plus loin, on sentait déjà un petit air de changement. Vroumvroum avait déjà une petite héroïne, il ne manquait que le héros : Monsieur Parfait, le numéro 14, la voix drôle des Perles. David est arrivé et ma vie a changé. Une grande vague de bonheur envahit soudain le blog : les rêves se réalisaient, les prophéties de Maman s'accomplissaient, les déclarations d'amour pleuvaient sans aucune pudeur. Mais comme dans la vie on ne peut jamais être tranquille, il y eut cet événement capital, ce choc sans précédent : Maryse dans le monde adulte. Pas bien préparée, pas assez avertie, pas très forte non plus pour résister. J'ai quitté le doux cocon familial des Colson pour m'élancer vers l'inconnu... La jolie bulle irisée de l'enfance s'érafla à la réalité et éclata, me laissant les deux pieds bien à plat sur terre, la tête perdue dans un nuage de questions. A quoi je sers? A quoi je peux encore rêver? A quel point tu m'aimes? Maintenant je me rappelle qu'on m'a donné des réponses, mais alors je ne les voyais pas. Et même si la chaleur venait d'ici (en décembre puis en février) et de , je ne me souviens pas avoir vécu un hiver aussi long, un hiver aussi froid. Une flopée d'articles furent effacés : par qui avaient-ils été écrits, d'ailleurs, ces mots pleins de tristesse, de doute, ces mots anorexiques, affamés de tendresse? Pas par moi. Il fallut attendre Pâques pour retrouver la vrai Maryse, celle qui mord dans la vie à pleines dents, qui aime sans limite, qui se sait indestructible parfois. "Le bonheur, c'est avoir quelqu'un à perdre" a dit Philippe Delerme. Rien n'est plus vrai. Mais j'ai envie d'ajouter : quelqu'un avec qui on traverse des épreuves, avec qui on vit des moments intenses, des moments de silence. Et après y avoir bien pensé, je crois que la meilleure façon de le garder, c'est de ne pas se perdre, soi. Devenir une belle fille au volant d'une belle voiture n'était finalement pas un fantasme : juste un prétexte pour arriver jusqu'ici.

t_shirt_blanc_320x320_1C'est une belle histoire, mais elle n'est pas finie. Comme un conte de fées se termine quand le Prince emmène sa Princesse, Vroumvroum gardera secret le reste de l'histoire : les beaux projets que l'on se dessine, les mots d'amour que l'on imprime, les grands moments que je nous prédestine, les ventres ronds que je m'imagine. Tout ça, j'ai envie de le garder pour moi. Certains bonheurs ne se racontent pas. 

Pour vivre heureux, vivons cachés. Alors, si vous me le permettez, je vais vite me cacher. 

 

Publicité
Publicité
18 juin 2010

La liste de juin

Aaah! Juin. La fin des examens, le début de l'été. Le temps des vacances, du nouveau Marc Levy, des fraises et du p'tit rosé qui coule à flot. Petit tour d'horizon, culturel et décontracté, de tout ce qui nous entraîne vers l'été.

Diane_Birch_l_01018a82fe600f16955e180ab00cA écouter : elle n'a pas que de jolies jambes, la petite Diane Birch : elle a aussi une toute belle voix. Influencée par la country et le blues, la jeune Américaine (27ans) est à la fois auteur et interprète. Son premier opus, Bible Belt, ravira les amateurs de voix un rien éraillées et des mélodies balancées.

A lire : (non, pas le nouveau Marc Levy... Vous vous croyez où, ici?) Zoé a un job de femme-potiche au Salon de l'auto et un petit ami chômeur qui fait des pets au lit et se gratte là où ça chatouille. Zoé a une VDM, jusqu'à ce qu'elle rencontre Thomas Rocher, un écrivain qui vit enfermé dans son appartement parisien... Une bande-dessinée signée Pénélope Bagieu, tout en finesse et en drôlerie, parsemée de références culturelles et de détails savoureux (Cadavre exquis, dans la collection Bayou de Gallimard).

A voir : Vous avez remarqué? C'est la saison des bébés. Soit ils naissent, soit ils poussent, soit ils gazouillent. Et sur le grand écran, ils se laissent apprivoiser par un Alain Chabat attendrit. Bébés est un joyeux documentaire dévoilant la vie de 4 petits d'hommes répartis aux 4 coins de la terre. De quoi faire frétiller nos ovaires!

A fêter : la fête de la musique, pardi! Mais vite, vite : c'est ce week-end les amis. A Liège, on applaudit Saint André, Eté 67 et Vive la Fête. Ailleurs, on se renseigne pour savoir où joue le groupe d'amis musiciens qu'on a forcément tous. De quoi nous enivrer les tympans! Pour ceux qui préfèrent s'éveiller les papilles, on va à la Fiesta du Vin de Borlez : une bouteille de Chardonnay, un poignée d'amis et une table dans un petit coin de soleil... Vous connaissez une meilleure après-midi, vous?

A s'offrir : un truc fleuri. Une assiette chez Hema, une blouse chez Promod, une écharpe chez Véritas, peu importe. L'idée : faire rentrer le soleil dans sa maison, dans sa garde-robe, dans son sac. Le faire briller dans les assiettes, le communiquer par nos sourires, le semer partout où l'on passe...nikidesaintphalle

A dénicher : Muze fait son grand retour. Ce magazine féminin hautement culturel proposait des dossiers littéraires, des critiques affûtées, des mots lumineux. Il avait disparu en décembre dernier. Le revoici dans une toute nouvelle formule, augmentée, perfectionnée, revisitée pour notre plus grand plaisir! (des infos? http://blog.muze.fr/)

A visiter : Nikki de Saint Phalle s'expose au château de Malbrouck, au Luxembourg. On admire les splendides Nanas colorées de cette artiste engagée chez nos voisins d'en bas jusqu'au 29 août.

16 juin 2010

Insomnia (Emmily .D.)

insomnieThis night, I hear voices in my head

So many voices that prevent me from sleeping.

Though the room is hot, though the air is stifling

Take me in your arms so I could be peaceful.

Let me forget that we don't know what we'll do tomorrow

And that the question scares me.

Let me forget that I don't know who we'll become

And that the answer frightens me.

I'm just a little woman trying to be strong

Trying to resist, trying persist.

Don't let me be alone under the blanket :

I'd like to feel secure against your deep breath,

Protected by your loving arms, in your dreamless sleep.

(dessin de Pénélope Bagieu, of course)

14 juin 2010

50 raisons d'être heureux

29176_389182421589_618531589_3792921_6188219_n1. Le café à 40 cents à la cafétériat du rectorat.
2. Voir les beaux jours revenir ; remettre des robes/des bermudas.
3. Se dire que ce soir, on pourra dîner sur la terrasse.
4. Du rosé, des barbecues et des amis.
5. Sortir de la maison à 7h30, être déjà aveuglé par le soleil et entendre les oiseaux vous pioupiouter des bonjours mélodieux.
6. L'odeur de la crème solaire... ou de l'hydratant qui soigne les coups de soleil, c'est selon.
7. Des mojitos!!!
8. C'Ba burgers et Lilimus sur le Village gaulois.
9. Laisser ses pieds respirer dans des tongs.
10. Programmer une après-midi shopping entre soeurs ou copines.
11. Etre en juin et ne pas être en examens.
12. Se choisir une grosse brique à lire sur la plage.
13. Dresser la liste des cadeaux qu'on aimerait recevoir à son anniversaire.
14. La fête de la musique, la fête du Vin, les fêtes de village.
15. Mettre ses lunettes de soleil.
16. Vivre fenêtres ouvertes.
17. Etre amoureux.
18. Regarder le jardin exploser de couleurs.
19. Sentir l'odeur de l'herbe fraîchement coupée.
20. Amener la Provence sur sa terrasse à coups de tapenade et d'olives à picorer.
21. Entendre la petite musique du marchand de glace.
22. Ne pas savoir de quoi demain sera fait - juste savoir que ce sera forcément mieux qu'aujourd'hui.
23. La sangria dans des gobelets en plastique pour l'apéro.
24. Les petites bretelles qui font presque exprès de tomber (oups!).
25. La gaspacho (mmmmh! miam!)
26. Porter du rouge corail du vert citron, du bleu turquoise.
27. La Coupe du Monde : un peu pour Gourcuff et Beckham, surtout pour voir son Chéri vivre à fond la compétition.
28. Le tube de l'été qui va immanquablement arriver et très vite s'oublier.
29. La canette de Coca bien fraîche quand on a bien chaud.
30. La peau qui goûte le sel en rentrant de la plage.
31. Faire la sieste... ou ne pas la faire.
32. Le retour d'Intervilles à la télé.
33. Le vert tendre de l'arbre qui ressemble à un bouquet de fleurs.
34. Se réveiller dans les draps blancs d'un hôtel ou dans les bras de celui qu'on aime, ou les deux à la fois.
35. Organiser un garden party.
36. Une petite Clairette de Die, pour le plaisir qui pétille.
37. Plonger dans le bleu d'une piscine
38. Plonger dans le bleu de ses yeux qui contraste si bien avec son teint hâlé.
39. Les tests stupides dans les magazines de filles "spécial été".
40. Faire l'étoile dans les clapotis de la mer.
41. Enroulé dans un drap de plage, croquer un Prince de Lu quand dans l'eau on s'est bien dépensé.
42. L'odeur du petit déjeuner qui emplit la cage d'escalier et les couloirs des hôtels.
43. Constater qu'on rentre dans le bikini de l'année passée.
44. Les supérettes dans les stations balnéaires étrangères : autres marques, autres odeurs, autres traditions.
45. Les tourniquets avec les pendentifs nominatifs : trouver son nom et celui de son amoureux.
46. Manger des fraises.
47. Courir dans les campagnes, rentrer tout collant mais heureux. 
48. Etendre sur la table de la cuisine une nappe à fleurs mulitcolors.
49. Recevoir une carte postale d'un ami, d'une amie.
50. Continuer la liste.

13 juin 2010

J'aime (plus) Paris

Breakfast_at_Tiffany_s_audrey_hepburn_210772_294_424J'étais déjà allée à Paris. Une première fois en famille, pour visiter ce que l'on appelait la Ville Lumière et qui pour moi n'était alors que la Ville Qui Pue (vous êtes déjà allés dans le métro parisien?). Une deuxième fois avec les Enfants du Paradis pour voir Chantons sous la pluie et le majestueux Palais Garnier (où à l'époque, petite danseuse, je rêvais de danser). Une troisième fois en 5e secondaire : le voyage traditionnel de poésie durant lequel on est censé suivre la trace de Modigliani, de Rimbaud, de Monet. Je ne me souviens que de cette soirée au Jean-Bar où l'idée de notre Fancy-Fair est née autour de quatre cafés serrés. Et d'un cd d'Heather Nova trouvé au Virgin Méga Store des Champs Elysées (un cadeau typique, quoi).

Et puis d'autres fois encore, pour voir des expos, des monuments, des pièces de Guitry, pour accompagner Mathilde et Fany dans les petites rues de Montmartre et visiter le Musée de la Poupée. J'allais à Paris comme on rentre dans un t-shirt trop grand, je ne voyais pas ce que cette ville avait de plus que les autres (si ce n'est les Parisiens dont elle pouvait se passer, finalement) et toutes les beautés qu'elle contenait, si je les appréciais, me laissaient du même marbre dont sont faits ses arcs.

Hier, j'y suis retournée. Et pour la première fois, j'ai vu, sous les gros nuages gris, les Lumières de Paris. Picorer un muffin en guise de petit-déjeuner et en regardant les vitrines Place Vendôme (comme Audrey Hepburn dans Breakfast at Tiffany's). Marcher main dans la main au Jardin des Tuileries. Faire les magasins des Champs Elysées. Sauter avec tout le Stade de France sur Time is running out de Muse...

Allez à Paris si l'on est pas amoureux n'a aucun intérêt. C'est une ville qui se parcourt à pieds et à deux. Pour finalement aimer Paris, il me fallait quelqu'un qui m'y emmène par la main, qui m'y fasse rire, qui m'y fasse sentir vivante, légère, heureuse.

Publicité
Publicité
8 juin 2010

Mon homme blogue

"On savait!" me direz-vous. Oui mais non : pas comme avant. Si auparavant mon Homme gratifiait péniblement la planète Net d'un article tous les mois et demi, s'il épinglait parcimonieusement ses textes cinglants sur la toile, s'il fallait le supplier de publier un de ses savoureux billets d'humeur, aujourd'hui il fait littéralement pleuvoir des posts dans l'escarcelle d'un nouveau blog. C'est que cette fois-ci, il s'agit d'attraper l'information au bon : suivre l'actualité, c'est un travail de tous les instants. Que le scoop vieux d'un jour ne vaut pas un kopeck, c'est un évidence qui devient vite une exigence. Autrement dit, l'activité blogueuse de mon amoureux a fortement augmenté. Du coup, notre quotidien en prend un, de coup!

Imaginez-nous, chacun pianotant sur notre clavier, Dave concentré sur son bureau, moi éparpillée sur la table de la salle à manger. Il écrit avec la télévision en bruit de fond, j'ai besoin d'un silence abyssal pour rédiger. Il va glaner ses infos sur des sites anglais, je gribouille sur ma palette graphique. On a beau être différents, on se dope tous les deux au Coca Zéro, on pêche des images sur Google et on se réjouit de voir si quelqu'un nous laissera un petit commentaire d'encouragement.

Entre l'instant où nous passons la porte d'entrée en revenant du boulot et celui où l'on se pelotonne dans le divan pour regarder la télévision (un navet ou un chef-d'oeuvre, selon l'état de nos neurones), la matière grise du couple Colson-Lemmens est en pleine ébullition. Ca fristouille, ça pétille, ça glougloute. Chacun concentré, isolé dans ses mots, tapi dans les circonvolutions de notre lobe frontal, c'est à peine si on s'en extirpe pour venir manger la lasagne qui refroidit sur la table. C'est dans de tels instants qu'on remercie Monsieur Miele d'avoir placer une petite alarme sur le four pour nous prévenir que la tarte aux légumes va brûler si on ne se magne pas vite les fesses. C'est aussi dans ses instants d'extrême... geekisme (allez hop! un petit néologisme, soyons fous!) qu'on regrette de ne pas avoir acheté des surgelés, de ne pas avoir de lave-vaisselle, de devoir encore laver la cuisine.

Et puis, j'imagine que l'on doit éprouver le même petit mouvement de coeur lorsque, après avoir vu l'autre se presser le cerveau comme un citron au-dessus de l'écran, on clique sur le lien du blog de l'autre. Et là, la matière grise se détend, les neurones se relaxent, les nerfs ramollissent : il ne reste plus que le plaisir de lire, de reconnaître un style, un humour, un ton qui nous rappelle une voix si familière. Il nous suffit de taper une adresse et on se sent comme à la maison.

Mon Homme blogue, et j'aime ça! 

Peut-être aimerez-vous aussi : http//theatredesreves.canalblog.com

6 juin 2010

Un air de déjà vu

transat

31 mai 2010

Les petites filles

le_grand_livre_d_olga_8639368Tout à l'heure, en parcourant les rayons d'une librairie, je suis tombée sur un gros livre rose grenadine qui m'a fait retomber en enfance : Olga de Geneviève Brisac, l'intégrale. J'ai posé ma main droite sur la couverture, ai soulevé le demi kilo de papiers et ai feuilleté les 400 pages imprimées, dessinées, barbouillées de souvenirs. Olga dans son bain. Olga qui jette la tortue dans les toilettes parce qu'elle la croit morte. Olga et les croissants du dimanche matin. Olga qui suspend un panier au balcon de sa chambre où elle est enfermée par punition. J'ai regardé les jolis croquis au fusain qui me faisaient rêver étant petite...

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé lire. A peine savais-je déchiffrer les mots que, le soir après les devoirs, je m'installais dans mon "coin lecture" (une petite carpette en faux mouton déposée devant une bibliothèque), me pelotonnais contre mes peluches et, une petite jambe nonchalamment croisée sur l'autre, je dévorais des Martine, des contes, des romans pour enfants. Entre deux pages, je retrouvais mes amis, je me plongeais dans des mondes fantaisistes, je vivais mille vies différentes. 

Olga est une merveilleuse héroïne, une petite fille malicieuse et loufoque. A l'instar de la Mathilda de Roald Dahl, de la Célestine de Gabrielle Vincent, de l'Enid de Malika Ferdjoukh, elle est courageuse, drôle et maligne. Tout ce que la petite Maryse rêvait d'être, un jour. Tout ce qu'un jour, je raconterai à ma petite fille avant d'aller dormir...

J'ai reposé le livre sur son présentoir. "Pas aujourd'hui", me suis-je entendue penser. Mais garde l'idée pour une autre fois ; on ne sais jamais, ça pourra servir. Un soir avant d'aller dormir...

29 mai 2010

Un petit deuxième?

Vroumvroum vous plaît toujours? Alors peut-être aimerez-vous aussi ceci...

petite_fille_noir_et_blanc_1

28 mai 2010

Une bien triste nouvelle

tamtamMesdames, Mesdemoiselles, ... Messieurs (ben oui, j'ose espérer qu'il y en a bien un d'entre vous qui a déjà offert un petit paquet violet à sa Chérie!!!)

J'ai une bien triste nouvelle à vous annoncer : la merveilleuse petite boutique Princesse Tam Tam de Liège, à l'angle des rues Pont d'île et Vinâve d'île, va définitivement fermer ses portes. Adieu, petites cabines rose bonbon. Adieu, cabochons diamantés qui suspendaient nos petites culottes. Adieu, petite lingerie délicatement exposée. Pour se parer comme une Princesse, il faudra désormais se perdre dans les rayons confus, moches et gris de l'Innovation. O malheur! O désespoir!

Je sais que les meilleures choses ont une fin, mais tout de même, je reste sur la mienne, de faim. Ma dentelle est en deuil, ma soie en émois, mon velours a le coeur lourd. En hommage à cette marque sublime, laissons prendre le dessus à nos petits-dessous et portons-les fièrement (heu... Messieurs, vous n'êtes pas obligés de suivre ce dernier conseil).

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>
Je ne serai jamais une belle fille au volant d'une belle voiture
Publicité
Je ne serai jamais une belle fille au volant d'une belle voiture
Publicité