9 septembre 2008
La théorie du Kinder (ode à la vie)
Si la vie était aussi simple qu'une tartine beurrée, ça se saurait! Et encore, les tartines ont tendance à se renverser du mauvais côté, à s'étaler la face contre le sol.
Non. Décidément, la vie n'a aucune pitié : elle arrive toujours à vous surprendre quand vous vous y attendiez le moins, à vous faire bondir de joie lorsque vous baissiez les bras, à vous enfoncez dans la fange quand vous croyiez en être sorti. "Life's a bitch, and then you die" diront certains ; "Life's beautiful" penseront les autres.
On dit parfois que la vie est une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Si c'est le cas, laissez-moi vous dire qu'il y a différents moyens de tricher :
- lire le petit carnet descriptif qui se trouve dans la boîte de pralines pour être certain de bien choisir ;
- aller soi-même chez Neuhaus et se composer une boîte avec ses friandises préférées (mmh! des Manons noires!) ;
- recracher quand on tombe sur un de ces sales chocolats fourrés à la liqueur.
A vrai dire, je ne pense pas que "la vie soit une boîte de chocolats" : la vie est plutôt un étalage de Kinder surprise. On ne sait jamais sur quel petit jouet on va tomber : une voiture qu'il faut monter soi-même? une figurine peinte à la main? un bonhomme rigolo qui fait aussi taille-crayon?
La vie, mes chers amis, est une succession de Kinder surprise. N'ayez jamais peur de l'indigestion : quand vous n'avez plus de munitions, plus le goût de rien et le moral au 4e dessous, FONCEZ! Emparez-vous d'un oeuf blanc et orange et laissez-vous surprendre par le vie. Et si la surprise vous déçoit, rassurez-vous : il vous reste encore le chocolat! Car nous n'avons qu'un seul passage sur cette petite planète, mais tant et tant de chances à saisir. C'est maintenant qu'il faut être heureux.
Publicité
Publicité
Commentaires