11 juin 2008
On the road... again
Il y a tout de même une chose que je risque de regretter si vraiment je ne mets pas vite à conduire : les "road-trips". Rouler de longues heures durant, la fenêtre ouverte et les cheveux au vent ; m'arrêter sur des aires d'autoroute et siroter l'infecte cappuccino d'une vulgaire machine ; écouter The Cranberries et The Cardigans en poussant sur l'accélérateur.
Hier soir, j'ai regardé pour la énième fois "Rencontre à Elizabethtown" : c'est fou comme j'aime ce film. Il est parfait : intelligent, drôle et plastiquement beau. C'est fou comme j'aime Orlando Bloom qui joue dedans. Il est parfait : intelligent, drôle et plastiquement beau. Ces trois mots-là, ces trois maux-là sont contagieux!
Ce film est le parfait exemple d'un road-trip : voyage sur le bitume et sur les sentiers sentimentaux, escapade au travers des voies à grande vitesse et dans les chemins de vie. Le road-trip y est matériel et abstrait, physique et métaphysique. J'aimerais être Drew et conduire une berline... mais j'aimerais aussi être Claire pour me trouver un Drew...
Et parler à quelqu'un toute une nuit au téléphone, jusqu'à en avoir mal à l'oreille.
Et panser les blessures de l'autre qui a mal sans plus penser aux miennes.
Et lui faire des surprises, lui réinventer un monde magique, lui enchanter la vie de mille détails futiles.
En fait, tomber amoureuse, c'est le plus beau road-trip qui soit, non?
Pas besoin de conduire pour ça...
Ouf! Je suis sauvée!
:o)
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M
A