27 septembre 2008
Le meilleur, dans le café, c'est le biscuit à côté.
Avez-vous déjà remarqué que nous, êtres humains, désirons toujours ce que nous n'avons pas?
Les maigres veulent plus de courbes et les rondelettes rêvent d'être filiformes ; les célibataires se meurent de solitude et les couples se maudissent ; en dessert, je choisis le sorbet mais j'aurais préféré le fondant au chocolat...
Cela voudrait-il dire que nous ne serons jamais entièrement heureux? que nous sommes perpétuellement à la recherche d'un bonheur inaccessible?
Peut-être que oui. Et ce serait là le sel de la vie : l'insatisfaction crée le manque, qui lui-même crée le désir. Et le désir nous tient en vie!
Mais peut-être pas. Il est possible qu'un jour nous soyons parfaitement comblé, merveilleusement satisfait de ce que nous sommes, de ce que nous avons, de ce que nous vivons.
Je crois qu'il existe un fragile équilibre entre ces deux opposés : un espace précaire, un fil ténu sur lequel nous nous balançons. Quelque part entre la réalité et le rêve, entre nos doutes et nos espoirs : la FOI.
En n'importe quoi, mais pourvu qu'on croit.
Et vous, en quoi, en qui croyez-vous?
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